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Le temps fort du 9 novembre… vu de nos canapés !

A année exceptionnelle, temps fort inédit ! Dès cet été, au vu du contexte sanitaire, nous avions renoncé à un temps fort dans son format habituel (400 personnes, un lieu, une plénière suivie d’un cocktail…). Nous nous étions résolues à un format à distance. Puis Wéo nous a proposé de transformer notre temps fort en une émission spéciale, en direct, le 9 novembre à 18h30…

Evidemment, quelle chance ! Nous étions très heureuses qu’Emergence « passe à la télé », que nos lauréats et nos partenaires puissent être écoutés et vus par le grand public, via la fenêtre de leur smartphone, tablette, écran… En revanche un peu frustrées de ne pas pouvoir vous réunir – partenaires, lauréats, familles de lauréats, amis d’Emergence – pour vivre ensemble cet événement.

Autre différence cette année : à l’exception de Tiphaine, présente sur le plateau de Jean-Michel Lobry aux côtés de François Podevin, président d’Aréli, nous avons suivi le temps fort… de nos canapés ! D’habitude, nous sommes plutôt sur scène, ou dans les coulisses, bref aux manettes… Cette place de téléspectatrices, un peu plus en retrait, nous a finalement offert un beau point de vue sur le programme. On vous raconte !

On a aimé… les témoignages de nos lauréats « sortants »

D’abord, avouons-le, nous ne nous lasserons jamais d’entendre les lauréats en fin de parcours raconter leurs histoires, leurs liens avec Emergence, et leurs projets pour demain !

Lundi dernier, trois d’entre eux témoignaient. D’abord Emma Brand : elle sera tout prochainement titulaire d’un double master de l’IEP de Saint-Germain en Laye et de l’EDHEC. Que va-t-elle en faire ? « Mon but, c’est de travailler pour une banque multilatérale de développement. J’aimerais contribuer à réorienter les flux financiers vers l’amélioration des conditions de vie des plus précaires. » De son accompagnement par Emergence, elle retient « le soutien inconditionnel de mes deux marraines, qui m’ont aidée à devenir qui je suis ». Analyse partagée par Ikram Gannoun, aujourd’hui contrôleur financier chez Alstom : « avec Emergence, c’est un peu « deviens ce que tu es ». Le programme nous permet d’aller là où nous pouvons être pleinement nous-mêmes, où nous pouvons rayonner, montrer notre potentiel. »

Hicham Saad le dit autrement, mais partage sans doute le même sentiment : « On n’imagine pas, au départ, l’élan que va nous donner Emergence, notamment en termes d’ouverture sur un réseau professionnel. » Hicham n’a jamais rien lâché. Son rêve, c’était de travailler dans le secteur des médias. Après un BBA à l’EDHEC, il décroche sa place dans un master très sélectif de l’ESCP Europe. Aujourd’hui, il est en stage de fin d’études chez TF1, chargé de la veille internationale des programmes et des acquisitions. Pour la petite histoire : l’avant-veille de l’émission, il intervenait auprès des futures entreprises partenaires du master de l’ESCP sur le sujet de la mutation des médias. Le lendemain, il défendait sa thèse professionnelle sur « l’humour et les médias ». Effectivement, les barres étaient hautes, prendre de l’élan était stratégique.

On a aimé… les rêves des lauréats de la promo 2020

2020 est évidemment une année particulière et… nous avons une promo exceptionnelle. Les profils de nos lauréats sont plus divers que jamais – volontairement, nous avons ouvert la sélection à des jeunes s’engageant dans des filières plus atypiques.

Les temps sont incertains… Leur entrée dans l’enseignement supérieur est contrainte par – pêle-mêle – les cours à distance, la difficulté à décrocher des stages et des jobs étudiants, l’incertitude sur les modalités de tenue des concours, l’absence de moments festifs pour souffler aussi… Alors nous serons particulièrement attentives à leur faire profiter des soft skills du programme : la solidarité, le partage, l’entraide, l’échange… Ils savent que c’est précieux : « la classe préparatoire, c’est difficile. Se sentir soutenu, c’est fondamental », exprimait Otmane sur le plateau.

On a aimé… l’engagement de nos partenaires entreprises

Quel bonheur aussi d’entendre les représentants des entreprises engagées dans le programme ! Dans leurs propos, un point commun : certes, ils s’engagent au titre de la responsabilité sociale de leur entreprise, mais aussi parce qu’ils sont persuadés que ces jeunes ont, eux aussi, beaucoup à leur apprendre et à leur transmettre. C’est dit par Jérôme Rehlinger, directeur général de M comme Mutuelle : « Ces jeunes nous montrent comment ils travaillent, à quoi ils aspirent pour demain et pour notre société. C’est très enthousiasmant » et par Olivier Ballenghien, de la fondation Kiabi : « C’est évident, ils nous transmettent beaucoup d’énergie. » 

Et aussi : c’est un engagement très « incarné ». Dans les entreprises, ce sont des femmes et des hommes qui le font vivre, et qui entretiennent des liens très vivants et concrets avec les lauréats. « Dès mes premiers échanges avec ma filleule Fatimata, j’ai eu envie de lui dire que ce qu’elle vivait en prépa, c’est ce que j’avais vécu quelques années avant elle, et qu’il y avait une vie après la prépa ! »,  a expliqué Pierre-Louis Bescond, Future factory Global Leader chez Roquette. « J’attends avec impatience de rencontrer ma filleule. Je souhaite vraiment que notre relation s’intègre à mon quotidien professionnel », a projeté Sébastien Eucher,  directeur d’agence de Dekra Industrial, entreprise nouvellement arrivée dans le réseau Emergence.

On a aimé… le regard porté par Elodie Gentina sur les jeunes en général et sur nos lauréats en particulier

 Elodie Gentina, professeur à l’IESEG et conférencière, est venue apporter son regard d’expert sur la génération des digital natives. Pour elle, les lauréats d’Emergence partagent avec cette génération « la recherche du sens et de l’éthique dans la vie professionnelle, la recherche du lien plus que du bien au sens matériel du terme. » Mais ils ont aussi quelque chose en plus : « plus de maturité, plus de volonté sans doute. » Et « une envie d’entreprendre pour les autres », que le programme cultive. « Avec cette génération-là, nous allons vers une société plus collaborative ; l’idée de réseau leur est complètement naturelle. » Elodie Gentina a invité les lauréats « à croire en leurs rêves, en leurs valeurs, à ne pas s’auto-censurer ».

C’était une belle soirée. A l’année prochaine, sans faute !

L’équipe du programme Emergence d’Aréli