Les résidences
A Dunkerque, un CADA rénové et agrandi
27 juillet 2016
Sur le site de la rue de Cassel, à Petite-Synthe, Aréli termine le chantier d’extension du centre d’accueil de demandeurs d’asile, géré par l’association AFEJI. Des travaux qui vont permettre à l’association de regrouper, dans un seul et même bâtiment, ses 90 places d’accueil.
Ce CADA était déjà présent sur le site. Une partie de l’un des bâtiments d’Aréli qui logeait historiquement des travailleurs migrants, avait en effet fait l’objet en 2010 d’une rénovation intérieure pour permettre de transformer les chambres d’origine d’une première cage d’escalier en unités de vie, conformément au mode de fonctionnement des centres de demandeurs d’asile, et donc d’accueillir une quarantaine de personnes.
Puis, l’AFEJI, suite à un appel à projets de l’Etat, s’est vue autorisée à porter sa capacité d’accueil de 40 à 90 places. Pour permettre à l’association de pouvoir accueillir et travailler sur un seul et même site, Aréli a engagé la restructuration de la deuxième partie du bâtiment. Ces travaux arrivent à leur terme au cours de l’été.
Restructuration intérieure, réhabilitation extérieure
A l’intérieur, des travaux similaires à ceux de 2010 : la restructuration des chambres en unités de vie, et notamment la création d’un logement PMR en rez-de-chaussée, et aussi la rénovation complète des cuisines, des sanitaires, des douches et des laveries. A l’extérieur, une réhabilitation complète du bâtiment, qui permettra notamment d’optimiser ses performances énergétiques : réfection de la toiture, isolation, remplacement des menuiseries extérieures et des doubles fenêtres. Une chaufferie autonome a également été mise en place.
Davantage de possibilités
« Etre sur un site unique, pour nous, c’est évidemment pouvoir offrir une meilleure qualité d’accueil et d’accompagnement », explique Christelle Asseman, chef de service du centre d’accueil de l’AFEJI. « Le seul fait d’avoir une vraie salle de réunion va nous permettre de relancer les cours de français que nous avions engagés avec une association, de mettre en œuvre des temps d’échange parents-enfants avec une puéricultrice de la PMI, etc. ». Bref d’encadrer et de préparer ces personnes qui attendent et espèrent obtenir l’asile en France.