De l’extérieur, c’est sa façade, en angle arrondi sur le quai du Sartel et la rue Victor Delannoy, qui interpelle. Et, à l’intérieur, on retient surtout la luminosité des espaces – oui, même en plein hiver ! -… La résidence « Aux Berges du Sartel » a ouvert le 2 janvier 2018. Un peu plus d’un mois après, la vie collective commence à s’organiser autour des ateliers pédagogiques et thérapeutiques, qui ont lieu quasi tous les jours.

24 résidants, et une co-gestion Aréli / EPSM

Ateliers pédagogiques ET thérapeutiques, car la résidence est co-gérée par Aréli et l’EPSM (établissement public de santé mentale) de l’agglomération lilloise. Elle accueille 24 personnes, en situation de fragilité psychique, qui veulent et peuvent vivre dans un logement autonome. « Aréli est garant du bon fonctionnement et de la vie collective dans la résidence, tandis que l’EPSM est responsable de l’organisation des soins des personnes et des ateliers thérapeutiques. Mais bien évidemment, l’intérêt, c’est que les équipes sont en lien et que l’accompagnement n’est pas que médical. L’animation de la vie collective, le soutien et l’attention portée au quotidien jouent beaucoup dans le parcours des personnes », explique Delphine Quéva-Parquet, responsable de la résidence.

Une prise en charge adaptée

De fait, ce à quoi Aréli et l’EPSM contribuent ici, c’est à développer ce qu’on appelle « la psychiatrie de ville », une psychiatrie hors les murs des hôpitaux et établissements spécialisés. La résidence-accueil permet une prise en charge sur-mesure sans être un lieu médicalisé. Elle valorise l’autonomie des personnes sans la brusquer… Elle constitue donc une solution intéressante et bénéfique pour un certain nombre de personnes, une solution bien plus sécurisante que le domicile et plus adaptée que l’hospitalisation pour les personnes stabilisées dans leur prise en charge santé.