Le 14 janvier, Aréli présentait son projet d’entreprise associatif renouvelé à ses partenaires, lors d’une matinée d’échanges et de débat  à la Halle aux Sucres, à Lille. L’occasion de revenir avec son président, François Podevin, sur les ambitions que se fixe Aréli pour 2020.

Pourquoi ce nouveau projet d’entreprise associatif ? Pourquoi maintenant ?

Pour anticiper, donner du sens, de l’ambition et de la visibilité à Aréli ! Les 15 dernières années ont été déterminantes pour Aréli. De gestionnaire de foyers de travailleurs migrants, Aréli est devenu un bailleur social associatif, résolument positionné sur le secteur du logement accompagné. Et engagé auprès des jeunes issus des milieux modestes et de l’immigration, via son programme Emergence.

Aujourd’hui, notre environnement est en profonde transformation : les politiques du logement et de l’hébergement changent, les financements publics se raréfient, les gouvernances territoriales évoluent… Notre nouveau projet d’entreprise associatif correspond à notre volonté d’être efficace dans ce monde qui change, de nous mobiliser pour apporter des solutions, répondre à des besoins de plus en plus criants. Aujourd’hui, en France, 3,8 millions de personnes sont non ou mal-logées. Le logement accompagné fait partie des solutions pertinentes, y compris sur le plan économique, pour répondre à cette situation.

Quels sont les principaux axes de votre projet d’entreprise associatif ?

 Nous allons travailler sur plusieurs fronts d’ici 2020. Pourquoi 2020 ? Parce que c’est un horizon à la fois ambitieux et réaliste. Parmi nos ambitions fortes, il y a celle de contribuer à développer l’offre de logements sur la nouvelle grande région Nord, et évidemment prioritairement l’offre qui contribue à réduire le phénomène du mal-logement. Nous avons, sur ce champ, des projets déjà bien engagés. Nous réfléchissons à développer des résidences sociales « nouvelle génération », modélisées dans leur conception, dotées d’une capacité de 25 à 50 logements. Autre exemple : nous construisons, à La Bassée, une résidence locative dédiée aux seniors, avec le juste niveau de services qu’il faut pour que les loyers soient accessibles aux personnes à revenus modestes ou moyens.

Un adjectif pour qualifier ce projet d’entreprise associatif ?

 Je dirai : « partenarial ». Nos projets, nos idées n’auront pas la même valeur s’ils ne rencontrent pas d’autres porteurs de projet. C’est pour les collectivités et les services de l’Etat que nous souhaitons développer, voire expérimenter des solutions de logement classiques ou innovantes. Avec d’autres entreprises, bailleurs, promoteurs, associations et acteurs de l’hébergement et du logement que nous souhaitons  coopérer… Très récemment par exemple, un bailleur social traditionnel nous a confié une mission d’accompagnement social de ses locataires. C’est ce type de collaborations, et d’autres, dont nous avons envie !